INFORMER ET INSTRUIRE
Le blog qui est proche de vous, pour vous informer et instruire sur des sujets divers.
mardi 21 mai 2013
lundi 22 avril 2013
LA LOI SUR LES DONNEES A CARACTERE PERSONNEL
Pour développer le secteur informationnel et surtout faire des médias sociaux des sources d’informations crédibles, la justice sénégalaise a mis en œuvre la loi sur les données à caractère personnel (DCP). Une loi qui interpelle tous les acteurs de la presse OnLine sur les dérives que peuvent émaner entre autres l’atteinte à l’intimidé de la vie privée, de l’image des personnes.
Les questions d’injures, de diffamation et tout ce qui est en rapport avec l’intimidation morale ou physique d’une personne sur Internet sont prises en charges par les acteurs juridiques afin de mieux rendre les médias sociaux des sources d’informations sûres et fiables. C’est du moins l’avis du docteur Pape Assane Touré, magistrat et conseiller technique au ministère de la Justice. Si on l’en croit, l’avancée des nouvelles technologies de l’information et de la communication et son accès facile font que les médias sociaux perdent de plus en plus leur réputation dans la diffusion de l’information. « Notre engagement s’intéresse aux questions liées à la cybercriminalité pour voir qui est responsable de quoi sur le cyberespace et aussi poursuivre ceux qui ne respectent pas l’intimidé de la vie privée des personnes. C’est pour cela on a mis en œuvre un cadre juridique qui encadre les médias sociaux pour éviter certaines dérives ». C’est ce qu’a soutenu Dr Pape Assane Touré, lors de l’atelier sur les médias sociaux et citoyenneté au Sénégal. Selon toujours le magistrat et conseiller technique au ministère de la justice, la loi sur les DCP permet d’identifier une personne fournissant de l’information illicite via les médias sociaux.
Il déplore cependant la non application de certaines lois réprimant ce phénomène. « Au Sénégal, on vote des lois pour être en phase avec les normes internationales ou régionales mais malheureusement, l’application n’est pas respectée », rouspète t-il.
En outre des problèmes auxquels la loi sur les DCP fait face, Fatou Diagne Senghor, directrice régionale d’article 19 pour la protection et la promotion de la liberté d’expression interpelle l’Etat sur la formation des acteurs juridiques réprimant ce fléau et aussi sur l’adoption des moyens par la loi pour distinguer une information publique d’une information privée sur Internet. « Il ne s’agit pas de la dépénalisation de la presse, mais plutôt de la déprisonalisation. Donc, on doit revoir nos processus dimensionnel et d’élaboration dans la légiférassions », fait elle savoir.
dimanche 24 février 2013
"AFRIQUE AIDE AFRIQUE"

Inscription à :
Articles (Atom)