lundi 22 avril 2013

LA LOI SUR LES DONNEES A CARACTERE PERSONNEL

Pour développer le secteur informationnel et surtout faire des médias sociaux des sources d’informations crédibles, la justice sénégalaise a mis en œuvre la loi sur les données à caractère personnel (DCP). Une loi qui interpelle tous les acteurs de la presse OnLine sur les dérives que peuvent émaner entre autres l’atteinte à l’intimidé de la vie privée, de l’image des personnes. Les questions d’injures, de diffamation et tout ce qui est en rapport avec l’intimidation morale ou physique d’une personne sur Internet sont prises en charges par les acteurs juridiques afin de mieux rendre les médias sociaux des sources d’informations sûres et fiables. C’est du moins l’avis du docteur Pape Assane Touré, magistrat et conseiller technique au ministère de la Justice. Si on l’en croit, l’avancée des nouvelles technologies de l’information et de la communication et son accès facile font que les médias sociaux perdent de plus en plus leur réputation dans la diffusion de l’information. « Notre engagement s’intéresse aux questions liées à la cybercriminalité pour voir qui est responsable de quoi sur le cyberespace et aussi poursuivre ceux qui ne respectent pas l’intimidé de la vie privée des personnes. C’est pour cela on a mis en œuvre un cadre juridique qui encadre les médias sociaux pour éviter certaines dérives ». C’est ce qu’a soutenu Dr Pape Assane Touré, lors de l’atelier sur les médias sociaux et citoyenneté au Sénégal. Selon toujours le magistrat et conseiller technique au ministère de la justice, la loi sur les DCP permet d’identifier une personne fournissant de l’information illicite via les médias sociaux. Il déplore cependant la non application de certaines lois réprimant ce phénomène. « Au Sénégal, on vote des lois pour être en phase avec les normes internationales ou régionales mais malheureusement, l’application n’est pas respectée », rouspète t-il. En outre des problèmes auxquels la loi sur les DCP fait face, Fatou Diagne Senghor, directrice régionale d’article 19 pour la protection et la promotion de la liberté d’expression interpelle l’Etat sur la formation des acteurs juridiques réprimant ce fléau et aussi sur l’adoption des moyens par la loi pour distinguer une information publique d’une information privée sur Internet. « Il ne s’agit pas de la dépénalisation de la presse, mais plutôt de la déprisonalisation. Donc, on doit revoir nos processus dimensionnel et d’élaboration dans la légiférassions », fait elle savoir.

dimanche 24 février 2013

"AFRIQUE AIDE AFRIQUE"

Accroître le niveau d’assistance et d’interdépendance intra-africaines, instaurer et développer des processus de partage mutuel d’expertise, entre autres aux fins de relever les défis post-conflit : telles sont les visions de l’Initiative de Solidarité Africaine(ASI), une plateforme de l’Union Africaine (UA). Le lancement de celle-ci a été déclaré lors de la 19eme session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et gouvernement de l’UA du 9 au 16 Juillet 2012 à Addis Abéba, Ethiopie. L’ISA est une nouvelle initiative qui vise à mobiliser un soutien accru, en particulier de l’Afrique afin d’appuyer les efforts de reconstruction et de développement post-conflit. « L’objectif principal est de promouvoir un changement de paradigme mettant en évidence une autonomisation africaine, comme une dimension clé en faveur d’un développement accru et efficace du continent selon la devise « l’Afrique aide l’Afrique ». c’est ce qu’a affirmé monsieur Samuel NYAMBY lors de l’atelier journalistique de haut niveau sur l’architecture continentale de paix et sécurité de l’Union Africaine, tenu à Dakar du 19 au 21 Décembre 2012. Selon monsieur NYAMBY, l’idée est d’engager toute l’Afrique pour soutenir les pays en situation de post-conflit. « Le moment est venu pour que l’Afrique aide l’Afrique. Il nous faut des solutions africaines aux problèmes africains sans nous dépendre à l’extérieur » a –t-il déclaré. Cependant, « s’il n’ya pas de la volonté politique, l’Afrique ne pourra pas aider l’Afrique », a-t-il déploré. « J’appelle tous les Etats africains à respecter leurs promesses pour de secourir les pays frères en situation de post-conflit et de crise afin de consolider la paix là où elle était, conclut Samuel NYAMBY. Les priorités de l’ISA : L’initiative veut l’émergence de la gouvernance politique, reconstruction et développement socio-économique, justice et réconciliation dans un environnement post-conflit, la question de l’autonomisation des femmes. « Elle encourage, stimule et autonomise les pays africains pour qu’ils apportent un soutien aux pays en situation de crise et post-conflit citons entre autres Burundi, République Centrafrique, Cote d’Ivoire ; République Démocratique du Congo, Libéria, Sierra Léone, Soudan, Sud Soudan. Elle a aussi pour but de promouvoir la solidarité africaine, l’assistance mutuelle et l’intégration régionale et de propulser le continent à un niveau supérieur de développement et de confiance en soi, sous la devise : Afrique aide Afrique »